Boucle vidéo de 20mn 57
- MUSÉE BOUCHER-DE-PERTHES
- MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ARRAS
- FORUM ANTIQUE DE BAVAY - MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DU NORD
- MUDO - MUSÉE DE L’OISE
- MUSÉE DE BOULOGNE-SUR-MER
- MUSÉE CONDÉ - CHÂTEAU DE CHANTILLY
- MUSÉES DE LA VILLE DE COMPIÈGNE
- MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE LOCALE
- MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE
- FRAC GRAND LARGE - HAUTS-DE-FRANCE
- MUSÉE DU DESSIN ET DE L’ESTAMPE ORIGINALE
- MUSÉE DÉPARTEMENTAL MATISSE
- CENTRE HISTORIQUE MINIER
- MUSÉE D’HISTOIRE NATURELLE DE LILLE
- MUSÉE DE LA NACRE ET DE LA TABLETTERIE
- MUSÉE ANTOINE LÉCUYER
- MUSÉE DES PAPILLONS
- MUSÉE DE SOISSONS
- MUBA EUGÈNE LEROY
- MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE L’OISE
- LAM - LILLE MÉTROPOLE MUSÉE D’ART MODERNE, D’ART CONTEMPORAIN ET D’ART BRUT
- PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE
- MUSÉE DE L’HOSPICE COMTESSE
- MUSÉE BENOÎT DE PUYDT
- MUSÉES DE LA VILLE DE SAINT-OMER
MUSÉE BOUCHER-DE-PERTHES
Le musée Boucher-de-Perthes est le fruit de la fusion de deux collections du XIXe siècle : le musée d’Abbeville et du Ponthieu, fondé en 1833 par la Société d’émulation d’Abbeville, et l’ancienne collection de Jacques Boucher de Perthes devenue musée en 1872. Enrichi au fil du temps de nombreux legs, dons et achats, il est installé dans le beffroi du XIIIe siècle, classé par l’Unesco, et dans des bâtiments de la seconde reconstruction depuis 1954. De précieuses sculptures et peintures des XVe et XVIe siècles, d’importants tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que des œuvres des écoles régionales de peinture constituent le cœur des collections d’art. Le musée conserve également une œuvre unique de Camille Claudel et l’importante donation Alfred Manessier.
MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ARRAS
Au centre de la région Hauts-de-France, la ville d’Arras possède un patrimoine architectural exceptionnel classé en partie au patrimoine mondial de l’Unesco. Le Musée des beaux-arts, doté d’une des plus importantes collections muséales, occupe l’ancienne Abbaye Saint-Vaast, un des grands ensembles monastiques du XVIIIe siècle organisé autour de trois cours, d’un cloître majestueux et de l’ancien réfectoire des moines.
Ses collections réparties sur 6000 m² offrent un parcours exceptionnel du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle. Le musée conserve une collection de plus de 32 000 objets : peintures du XVIIe siècle de l’École française et des anciens Pays-Bas (Champaigne, Vignon, Lebrun, Largillière, Rubens...), ainsi qu’un ensemble unique en France de grands formats de la peinture religieuse française du XVIIe siècle, parmi lesquels figurent sept « Mays » provenant de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
FORUM ANTIQUE DE BAVAY - MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DU NORD
Le Forum antique de Bavay, musée archéologique du département du Nord, propose un voyage au temps des Romains. Mis au jour dans sa quasi intégralité, le forum de Bavay est l’élément le mieux connu de la ville antique. Comme dans tout l’Empire romain, il était le cœur de la cité, rassemblant les activités administratives, commerciales et religieuses. Disproportionné par rapport à la taille de la ville antique, il est le seul retrouvé en France dont le plan entier ait été conservé. Sa basilique est l’une des plus grandes connues à ce jour dans tout l’Empire romain.
MUDO - MUSÉE DE L’OISE
Le MUDO - Musée de l’Oise est installé dans l’ancien Palais des Évêques-Comtes de Beauvais, au pied de la cathédrale. Cet ensemble architectural remarquable, classé monument historique, comporte une porterie du XIVe siècle (ornée de la célèbre peinture murale des sirènes musiciennes), reliée par une aile au Palais Renaissance élevé pour l’évêque Louis-Villiers de L’Isle-Adam (1497-1521) sur les fondations d’un premier bâtiment du XIIe siècle.
Après deux ans d’une rénovation architecturale et muséographique de grande ampleur, le MUDO - Musée de l’Oise a ouvert ses portes le 25 janvier 2015. Au cœur du palais Renaissance rénové, le nouveau parcours XIXe invite le visiteur au voyage à travers une sélection d’œuvres de Camille Corot, Alfred Sisley, Paul Huet et Prosper Marilhat, dédiée au paysage, des forêts françaises aux lacs italiens, des confins de l’Orient au frimas danois. A voir également, les décoratives d’Alexis- Joseph Mazerolle et Pierre-Victor Galland notamment, ainsi que de magnifiques céramiques de Jules-Claude Ziegler. Présentée dans l’ancienne salle des assises, l’impressionnante toile inachevée de Thomas Couture, L’Enrôlement des volontaires de 1792, rénovée grâce au mécénat participatif, déploie désormais ses 45 m² aux côtés de nombreuses études préparatoires. Le parcours se termine sous le regard de la Vierge de Jean-Auguste Dominique Ingres, d’une sélection d’esquisses peintes et de modèles sculptés exprimant le renouveau de l’art religieux de ce siècle fécond.
MUSÉE DE BOULOGNE-SUR-MER
Créé en 1825 suite à l’acquisition du cabinet de curiosité du Vicomte Isidore Leroy de Barde, premier peintre d’histoire naturelle du roi Louis XVIII, le musée de Boulogne-sur-Mer conserve des collections riches et variées.
Cette diversité s’explique notamment par la situation géographique de la ville, au bord de mer. De nombreux voyageurs boulonnais sont partis découvrir le monde et ont offert, au musée, à leur retour, les objets collectés. Des érudits d’origines boulonnaises, tel Ernest Hamy, fondateur du Musée du Trocadéro à Paris, ont eu aussi à cœur d’enrichir le musée de leur ville natale.
En 2013, le Musée fête ses 25 ans d’installation dans le château comtal de Boulogne-sur-Mer, l’occasion rêvée pour renouveler la présentation de ses collections permanentes. Afin d’offrir aux visiteurs une meilleure mise en valeur de ses collections, le musée propose un circuit entièrement repensé et une présentation en quatre grands départements. Avec cette nouvelle présentation et une approche tournée vers les cultures autochtones contemporaines, le musée de Boulogne-sur-Mer incite le visiteur à voyager d’une Culture à l’Autre !
Un musée, 4 espaces :
Le département d’archéologie méditerranéenne présente la collection égyptienne avec ses sarcophages et sa momie d’un inconnu de la Basse Époque qui avait inspirée à Auguste Mariette sa vocation d’égyptologue. Le département regroupe également la collection de céramiques grecques constituée de près de 450 pièces de qualité majeure comme le « Suicide d’Ajax », la pièce maîtresse de la collection attribuée à Exékias et datant de 530 av. J.-C.
Le département d’ethnographie extra-européenne invite le visiteur à un voyage à travers le monde depuis l’Amérique précolombienne et ses céramiques funéraires jusqu’à l’Océanie, en passant par l’Afrique.
Le département d’ethnographie extra-européenne conserve également une des collections d’Océanie les plus importantes du nord de la France. Constituée pour la majorité au cours du XIXe siècle, elle est essentiellement constituée d’armes.
Le département d’histoire locale rappelle la richesse patrimoniale et historique de la ville et de ses alentours, depuis la Bononia antique et ses trésors gallo-romains, en passant par la statuaire médiévale, jusqu’à l’épopée napoléonienne et au célèbre camp de Boulogne.
Le département des Beaux-arts permet au visiteur de suivre l’évolution de la peinture depuis le XVe siècle jusqu’au XXe siècle.
MUSÉE CONDÉ - CHÂTEAU DE CHANTILLY
Abrité au cœur du château de Chantilly, le musée Condé conserve plus de 830 peintures, 2 500 dessins, 2 500 estampes, 1 700 photographies anciennes, environ 250 sculptures et plus de 5 000 objets d’art.
Cette collection fait du musée Condé le second musée français de peintures anciennes (avant 1850) après le musée du Louvre. Il abrite des peintures de maîtres tels que Raphaël, Clouet, Poussin, Watteau, Ingres, Géricault, Delacroix ou encore Corot.
Certaines d’entre elles sont des œuvres majeures comme Les trois grâces de Raphaël.
MUSÉES DE LA VILLE DE COMPIÈGNE
Musée Antoine Vivenel
Installé dans un bel hôtel particulier de la fin du XVIIIe siècle, le musée Antoine Vivenel abrite maintes richesses, précieux témoignages des plus brillantes civilisations de l’Europe et de la longue histoire de Compiègne, résidence favorite des souverains français.
Musée du Cloître Saint-Corneille
Cette annexe du Musée Antoine Vivenel, située dans un ancien cloître, retrace l’histoire de l’abbaye Saint-Corneille et présente un bel ensemble de sculptures religieuses d’époque médiévale et de la Renaissance issues des collections du musée.
Musée de la Figurine historique
Installé à l’hôtel de Ville, le musée présente 100 000 figurines qui déroulent sous les yeux des visiteurs nombre d’épisodes, obscurs ou fameux, de l’histoire de Compiègne et de la France, depuis l’Antiquité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE LOCALE
L’ancienne mairie, de style néoclassique du milieu du XIXe siècle, abrite le musée depuis 1937. L’escalier de pierre bleue orné de bronzes témoigne de la richesse de la ville à cette époque où la mine et la sidérurgie avaient transformé le village rural idéalement situé en bordure de l’Escaut en une puissante cité industrielle. Les collections permanentes reflètent l’histoire industrielle de Denain par la présentation d’objets et de peintures d’époque. Le musée vous invite aussi à un voyage dans le temps où l’ensemble archéologique du haut Moyen Âge résulte des fouilles entreprises lors du passage du canal au grand gabarit constituant l’un des rares témoignages matériels des raids menés par les Normands au IXe siècle dans la vallée de l’Escaut. On remarquera, plus spécialement, les perles mérovingiennes et l’authentique épée viking.
MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE
Existant sous forme de collection depuis 1963 à l’étage de la mairie, hébergé dès 1991 par la Maison de la faïence et considérablement enrichi au fil des années, le Musée de la Céramique est aujourd’hui un véritable équipement scientifique et culturel qui jouit de nombreux atouts.
Le parcours muséographique met en scène 600 pièces offrant un riche aperçu de plus de 300 ans de production céramique à Desvres, du XVIIe siècle à l’aube du XXIe siècle. Leur mise en valeur permet d’apprécier la qualité, la diversité et la longévité du savoir-faire desvrois. Elle s’accompagne de récits et de témoignages d’hommes et de femmes qui ont été acteurs de cette production ou qui partagent son histoire et en parlent avec passion : les ouvriers, les faïenciers et leur descendants.
Des outils technologiques, telles les tablettes tactiles qui sont des bornes de consultation d’archives, rythment le parcours et complètent de façon très ergonomique le discours scientifique.
FRAC GRAND LARGE – HAUTS-DE-FRANCE
Les Fonds régionaux d’art contemporain (Frac) ont été créés en 1982 dans le cadre de la politique de décentralisation dont l’objectif était de constituer, dans chaque région de France, des collections d’art contemporain de niveau international.
Le Frac Nord-Pas de Calais, devenu en 2017 le « Frac Grand Large — Hauts-de-France », a pour mission la constitution et la diffusion de sa collection d’art contemporain, la programmation et la réalisation d’expositions temporaires, de rencontres et d’éditions, ainsi que l’organisation d’actions de sensibilisation et de formation dans toute la région. Autour d’un noyau initial consacré à l’arte povera, l’art minimal, l’art conceptuel, et à des médiums aussi variés que la peinture, la photographie et l’installation, cette collection exceptionnelle, allant des années 1960 à aujourd’hui, constitue le pivot d’une programmation orientée vers des approches socio-politiques de l’art et des interactions entre art et design. Le Frac Grand Large – Hauts-de-France est, d’ailleurs, le seul à posséder une collection consacrée au design, révélant son ouverture au monde des objets et témoignant du brassage international des sources et créations du design contemporain.
Situé sur le port de Dunkerque, son bâtiment conçu par les architectes Lacaton & Vassal, est en soi un ouvrage remarquable, lieu de conservation et d’exposition ouvert sur l’horizon, il est conçu comme la réplique en transparence de l’ancienne halle AP2 : « Atelier de préfabrication n°2 », témoin historique de l’industrie navale dunkerquoise.
MUSÉE DU DESSIN ET DE L’ESTAMPE ORIGINALE
Créé en 1982, ce musée est le seul en France consacré uniquement à l’estampe originale. Il présente de façon temporaire et permanente une collection d’estampes du XVe siècle à nos jours. Le musée est abrité derrière les remparts du château, édifié par Charles Quint à partir de 1528 et rénové par Vauban à la fin du XVIIe siècle.
MUSÉE DÉPARTEMENTAL MATISSE
Créé par Henri Matisse de son vivant dans sa ville natale, le Musée département Matisse a réouvert le 8 novembre 2002 après trois années de travaux. Il propose plus de 170 œuvres de celui que tous s’accordent à reconnaître comme un des plus grands peintres du XXe siècle.
Installé dans l’ancien palais Fénelon depuis 1982, il offre un superbe panorama de l’œuvre de cet artiste, un des plus grands du XXe siècle. Dix-sept salles d’exposition ont été aménagées dans le musée Matisse rénové :
La collection Matisse est installée dans le corps du Palais Fénelon. Dix salles qui, en dix étapes, racontent la vie et l’œuvre d’Henri Matisse.
La collection d’Auguste Herbin est agencée dans le nouveau bâtiment, en cinq salles retraçant le parcours de l’artiste né à Quiévy en 1882.
La salle Tériade présente la donation du célèbre éditeur : 27 livres et quelque 500 gravures réalisées par les plus grands artistes : Chagall, Léger, Rouault, Miro, Matisse, Le Corbusier...
Une salle d’exposition temporaire de 500 m² : la première exposition est consacrée à la donation d’Alice Tériade : Tériade et le livre de peintre
CENTRE HISTORIQUE MINIER
Situé à Lewarde, à 8 km de Douai dans le Nord, le Centre Historique Minier se trouve au cœur du bassin minier. Il est installé sur le carreau de l’ancienne fosse Delloye qui regroupe 8 000 m² de bâtiments industriels, sur un site de 8 hectares.
Créé à l’initiative des Houillères en 1982, le Centre Historique Minier ouvre au public en 1984 avec pour mission de conserver et valoriser la culture minière des Hauts-de-France, afin de témoigner auprès des générations futures des trois siècles d’activité minière.
Trois structures le composent :
Un musée de la mine
Un centre de ressources documentaires qui conserve les archives des compagnies minières et des Houillères du Bassin Minier des Hauts-de-France
Un centre de culture scientifique de l’énergie pour replacer l’histoire du charbon dans l’histoire plus générale des énergies.
MUSÉE D’HISTOIRE NATURELLE DE LILLE
Le Musée d’Histoire Naturelle de Lille se classe parmi les premiers musées de province. Créé en 1816 par la Société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts de Lille, il est transféré à la Ville en 1855 pour servir à l’enseignement, lorsqu’est créée la Faculté des Sciences de Lille. Initialement installé rue des Fleurs, il emménage progressivement dans les locaux actuels de la rue de Bruxelles en 3 étapes successives. En 1902, les collections de géologie rassemblées par Gosselet prennent place dans la galerie, puis ce sont celles de Barrois en 1907. Le musée acquiert sa physionomie actuelle avec l’installation des collections d’histoire naturelle en 1911.
Le Musée d’Histoire Naturelle de Lille conserve 4 grandes collections :
La collection d’ethnographie
Cette collection permet de retracer l’évolution des hommes et des civilisations. Elle comprend 13 000 pièces qui couvrent cinq continents : 4 200 objets proviennent d’Afrique, 3 855 d’Amérique, 2 150 d’Asie, 1 375 d’Océanie et 1 100 d’Europe.
La collection sciences et techniques
Longue vue, premiers appareils photo et matériaux témoignent de l’évolution de l’Homme et de son savoir-faire.
La collection de géologie
Fondée par Jules Gosselet, premier professeur de géologie à la faculté des sciences de Lille, cette collection compte aujourd’hui 200 000 fossiles et minéraux.
La collection de zoologie
Grâce à cette collection, il est possible de découvrir la nature et les différents spécimens qui la composent ou qui l’ont composée. Coquillages, insectes et mammifères retracent l’évolution de la biodiversité.
MUSÉE DE LA NACRE ET DE LA TABLETTERIE
Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie propose à ses visiteurs une collection permanente, sans cesse enrichie, d’objets d’art qui témoignent de l’histoire glorieuse de l’artisanat local (boutons de nacre, jumelles ouvragées, éventails finement travaillés notamment). Des expositions temporaires sont organisées parallèlement plusieurs fois par an, pour mettre en lumière les nouvelles acquisitions du musée, pour permettre aux visiteurs de découvrir les collections privées généreusement mises à disposition par des passionnés ou pour promouvoir le travail d’artistes de la région.
MUSÉE ANTOINE LÉCUYER
Le Musée Antoine Lécuyer est connu pour sa collection d’une centaine de portraits au pastel exécutés par Maurice-Quentin De La Tour et provenant, principalement, du fonds d’atelier de l’artiste, né et mort à Saint-Quentin (1704-1788), qui permet au visiteur de s’immerger dans l’art du prince des pastellistes. Autour de ce fonds, s’organisent d’autres pastels des XVIIIe, XIXe et XXe siècles.
Outre ce fonds prestigieux, le visiteur peut découvrir peintures nordiques, italiennes et françaises (XVe - XXe siècles), sculptures (XIIIe - XXe siècles et notamment de la période Art Déco), objets d’art (ivoires, porcelaines extrême-orientales et faïences françaises du XVIIIe siècle).
MUSÉE DES PAPILLONS
Au Musée des Papillons, dans le cadre élégant de l’Espace Saint-Jacques, les richesses du monde entomologique vous sont dévoilées. Dans le calme de leurs coffrets d’époque, ces insectes centenaires offrent à vos yeux la multitude, l’éblouissant foisonnement des couleurs, l’ingéniosité de la nature dans ce qu’elle a de plus varié.
Véritable trésor du patrimoine saint-quentinois, le Musée est né en 1912 du legs de Jules Passet, riche entomologiste amateur né à Saint-Quentin en 1836. Celui-ci consacra sa vie et sa fortune à sa passion : les insectes et en particulier les papillons et coléoptères. D’autres dons ou legs postérieurs sont venus s’y ajouter.
Les collections du Musée constituent aujourd’hui un fonds d’environ 1500 boîtes pour une estimation de 600 000 spécimens.
Seuls 11 000 sont actuellement visibles dans l’exposition permanente.
MUSÉE DE SOISSONS
Créé en 1957, le musée de Soissons s’est installé au cours du XXe siècle dans les bâtiments d’une ancienne abbaye.
À Saint-Léger sont présentées les collections permanentes : un parcours archéologique de plus de 5000 ans d’histoire de la vallée de l’Aisne, l’histoire de la Ville de Soissons et une importante collection d’œuvres d’art du XVIIe siècle au XIXe siècle.
Le parcours est ponctué d’œuvres contemporaines. L’église abbatiale avec sa belle collection lapidaire provenant de Soissons et la région, ainsi que la crypte romane et gothique sont à découvrir.
MUBA EUGÈNE LEROY
Créé vers 1860, le musée de Tourcoing s’est installé dans une galerie de l’ancienne mairie située Grand Place. Les collections s’enrichirent grâce à Charles Roussel-Defontaine, érudit et maire de Tourcoing (1857-1879) qui favorisa les achats, sollicita les dons et dépôts de l’État. C’est sous la mandature de Victor Hassebroucq (1861-1899) que fut accepté le legs RousselDefontaine. Après la construction d’un nouvel Hôtel de Ville en 1866, le musée s’installa dans les galeries du second étage.
En 1931, le Musée des Beaux-Arts fut créé au 2 rue Paul Doumer, d’après les dessins des architectes Henri et Jean Maillard.
Il se compose de l’hôtel particulier commandité par Ch. Roussel-Defontaine à l’architecte Charles Maillard en 1865 – ex demeure d’Albert Roussel compositeur, et cousin du peintre tourquennois Charles Roussel - auquel furent adjointes de grandes galeries typiques de l’architecture des années trente, où domine la forme du carré.
Les collections permanentes sont aujourd’hui en partie présentées dans les serres qui composaient le jardin d’hiver de l’hôtel particulier.
Les architectes Jean-François Bodin et Thierry Germe réalisèrent en 1993-1994 la restructuration du musée, permettant ainsi d’appliquer le projet culturel, développé depuis 1986.
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE L’OISE
Le Musée archéologique de l’Oise est installé sur le site archéologique de Vendeuil-Caply à 200 mètres d’un théâtre antique ouvert au public. Le musée est installé au milieu des champs dans un bâtiment construit de 2008 à 2011, qui répond aux dernières normes de conservation pour le mobilier archéologique (réserves de mobilier non-sensible, réserves métalliques, laboratoire, salle d’archives) et doté d’éléments structurants pour un musée (salle pédagogique, centre de documentation, atelier de menuiserie).
Les collections du musée se composent principalement de mobilier gallo-romain provenant du site de Vendeuil-Caply et présentent l’ensemble du spectre des matériaux que l’on trouve dans une agglomération datant de cette période : céramique, lapidaire, verrerie, métaux et matériaux organiques.
Le musée conserve également des vestiges issus de deux nécropoles médiévales fouillées au Clos-de-Vendeuil en 1986 et aux Marmousets de 2008 à 2011. Enfin, des objets préhistoriques provenant principalement de prospections dans la région complètent les collections.
LAM - LILLE MÉTROPOLE MUSÉE D’ART MODERNE, D’ART CONTEMPORAIN ET D’ART BRUT
Le LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut est le seul musée en France et dans le Nord de l’Europe, à présenter simultanément les principales composantes de l’art des XXe et XXIe siècles.
Le musée abrite une collection d’art moderne de référence internationale constituée par la donation d’une grande famille industrielle du Nord, les Masurel, à la Communauté urbaine de Lille, en 1979.
Enrichie au cours des années, elle réunit des œuvres prestigieuses de Georges Braque, André Derain, Paul Klee, Henri Laurens, Fernand Léger, Joan Miró, Amadeo Modigliani, Pablo Picasso, Georges Rouault, etc.
En 1999, le musée reçoit la plus importante collection d’art brut en France, issue de la donation faite par L’Aracine, association d’artistes et de collectionneurs d’art brut. Les plus grands noms de l’art brut y sont représentés : Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, l’Abbé Fouré, Madge Gill, Johan Hauser, Émile Josome Hodinos, Jules Leclercq, Augustin Lesage, André Robillard, Jean Smilowski, Adolf Wölfli ou bien encore Carlo Zinelli...
L’art contemporain est entré au musée il y a 25 ans. D’abord attachée aux œuvres issues de l’Abstraction lyrique et de la Figuration narrative, la collection s’est peu à peu construite dans un esprit d’ouverture à l’art le plus actuel. De salle en salle, le parcours dévoile des ensembles monographiques conséquents (Daniel Buren, Allan McCollum, Annette Messager…), mais aussi des espaces thématiques, ou encore des accrochages permettant de comparer des démarches artistiques.
Les œuvres abritées par le musée font écho à l’exceptionnel parc de sculptures monumentales unique en France (Calder, Picasso…), dans lequel s’insère le bâtiment.
PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE
Le Palais des Beaux-Arts de Lille constitue l’un des premiers musées français après le Louvre, grâce à ses collections de tout premier ordre. Il abrite, dans un somptueux bâtiment de la fin du XIXe siècle entièrement rénové en 1997, de prestigieuses collections de peintures, sculptures, dessins, céramiques et plans-reliefs.
Pour célébrer les vingt ans de cette rénovation, le Palais des Beaux-Arts entame aujourd’hui et pour les cinq ans à venir une ambitieuse transformation de ses espaces et de ses services, pour offrir à tous ses visiteurs plus de confort, de facilité d’accès et de médiation.
Le nouvel Atrium constitue la première étape de ces aménagements et transforme dès 2017 l’expérience de visite : tables tactiles, espace d’exploration des œuvres en gigapixels, nouveau café, nouvelle boutique, espaces de repos et de lecture…
Le musée s’adapte aux modes de vie nomades et connectés de ses visiteurs.
MUSÉE DE L’HOSPICE COMTESSE
Situé au cœur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la basse Deûle et du port, le musée de l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandre.
Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre (1200-1244) dans l’enceinte de son propre palais, l’hôtel de la Salle, l’ancien hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Aujourd’hui, les bâtiments de la cour d’honneur du musée offrent un panorama de l’art de construire à Lille du XVe siècle au XVIIIe siècle (salle des malades, bâtiments de vie communautaire des religieuses, aile 1724, chapelle).
Le rez-de-chaussée du bâtiment de la communauté s’attache à recréer l’intimité d’une maison flamande aux XVIIe et XVIIIe siècles grâce notamment aux carreaux de faïence de la cuisine, au mobilier sculpté du réfectoire et aux objets des arts de la table sans omettre de rappeler la vocation spirituelle et hospitalière du lieu avec la chapelle, la pharmacie et le jardin médicinal.
Dans le dortoir, une sélection d’œuvres illustre l’histoire de la cité et la splendeur de la vie lilloise du XVIe siècle à la Révolution française. Les bois sculptés, les peintures et les documents graphiques y décrivent le paysage urbain et l’architecture de la ville, les galeries de portraits des comtes de Flandre d’Arnould de Vuez et des Ducs de Bourgogne en évoquent le contexte politique tandis que les fêtes traditionnelles locales s’expriment dans les peintures de Louis et François Watteau telles des chroniques de la société lilloise de l’Ancien Régime.
MUSÉE BENOÎT DE PUYDT
Niché dans une maison bourgeoise, d’architecture néo-flamande, le Musée Benoît-De-Puydt a vu le jour en 1859, suite au legs de Benoît De Puydt à sa ville natale. Ce greffier de justice avisé et passionné a rassemblé un important ensemble d’objets d’art, témoins de la culture flamande du XVe siècle au XIXe siècle, comme, par exemple, de précieux cabinets anversois. Homme de son temps, il s’est aussi intéressé à l’art européen et à la porcelaine de Chine et du Japon.
Par la suite, des donations d’artistes et d’amateurs, des peintures de Pharaon De Winter et des gravures de Julien Deturck, représentant « l’École de Bailleul », ont enrichi cette maison de collectionneur.
MUSÉES DE LA VILLE DE SAINT-OMER
Bâti au XVIIIe siècle entre cour et jardin, dans l’esprit du style classique français, le prestigieux hôtel particulier Sandelin de Saint-Omer abrite depuis plus d’un siècle de riches collections d’œuvres et objets d’art dont la sélection proposée de nos jours s’étend du XIe siècle au XIXe siècle.
Comptant parmi les principaux musées des Hauts-de-France, il offre aux visiteurs depuis 2004, suite à un vaste chantier de rénovation et à une importante campagne de restauration, une nouvelle muséographie servie par l’établissement de trois parcours thématiques ainsi définis : Histoire, Beaux-arts, Céramique.
Sur trois niveaux, et répartis dans 21 salles, plus de 3000 pièces témoignent du riche passé de la cité audomaroise, illustrent le goût de collectionneurs des époques moderne et contemporaine et rendent compte de l’extraordinaire diversité de la production céramique, à cette même période, en Europe et jusqu’en Asie.